À la mi-saison, les Étoilistes pointent à la dernière place du championnat de National. Mais ils sont mathématiquement toujours au contact des autres relégables et la récente arrivée de Charly Paquillé à la tête de l'équipe pourrait donner un nouveau souffle à un groupe en totale manque de confiance.
Ce vendredi 15 janvier, l'Étoile Fréjus Saint-Raphaël entame la seconde partie du championnat de National. Dans une position très inconfortable puisque qu'avant de recevoir Marseille Consolat (4ème à trois longueurs du leader strasbourgeois), les Varois sont bons derniers de National.
D'outsider pour la montée à lanterne rouge
Habituée à la première partie de tableau ces dernières années (avec notamment une montée en Ligue 2 ratée de peu en 2013), l’Étoile figurait parmi les outsiders du championnat en début de saison, avec leur nouvel entraîneur, Jean-Marc Pilorget. S'ils ont bien commencé l'exercice 2015-2016 (2 victoires en 3 matchs), la suite fut bien plus compliquée pour Gaëtan Deneuve et ses coéquipiers. Plus aucun succès depuis le mois d'août en National. Au terme de la phase aller, ils ne comptent seulement que 14 points (2V, 8N, 7D) et n'ont marqué que 11 buts, ce qui en fait la plus mauvaise attaque. Toutefois, rien n'est perdu pour les Étoilistes.
Déjà, il reste 17 rencontres à jouer donc potentiellement 51 points à prendre. Et les points nécessaires pour le maintien, il faudra aller en chercher chez les adversaires directs que sont le CA Bastia (14e, 19 pts), Châteauroux (13e, 19 pts) ou Epinal (16e, 17 pts). Heureusement, les deux premières formations sont les moins performantes à domicile alors que les Spinaliens ont la plus mauvaise défense du championnat. Toujours concernant des confrontations directes avec les actuels menacés de relégation, Fréjus Saint-Raphaël accueillera Colmar (14e, 19 pts) et Béziers (17e, 17 pts), équipe la moins prolifique du National à l’extérieur. Dans ce mini-championnat pour le maintien, où cinq équipes se tiennent en 5 points, difficile de sortir un favori. Les Bittérois sont très solides à domicile, les Corses et les Alsaciens peuvent faire jouer leur expérience des années précédentes, Châteauroux et l'Étoile ne manquent pas de talent et Épinal, peut-être la moins bonne sur le papier, aura l'avantage de recevoir trois de ses cinq adversaires directs. Autant dire que chaque point acquis sera plus que précieux.
Paquillé, l'homme providentiel ?
Mais si l'EFC veut croire au maintien, ça passe par un nouvel état d'esprit. Et la récente arrivée de Charly Paquillé à la tête de l'équipe peut tout changer. Entraîneur en début de saison de l’équipe réserve (DH), cet homme du club a d'abord été nommé adjoint de Pilorget le 30 novembre dernier, succédant ainsi à Richard Krakowski (pendant que Gilles Marambaud était nommé préparateur physique) ... avant que l'ancien joueur emblématique du PSG soit définitivement remercié le 21 décembre. Paquillé reprend alors les rênes de l'équipe première, comme ce fut le cas pendant la saison 2011-2012 où il avait assuré six mois d'intérim. L'équipe, alors en mauvaise posture, avait terminé à la 9ème place du National. À ses côtés, on retrouve Cédric Rémy (NDLR : ancien joueur de Ligue 2 et précédemment entraîneur de Puget-sur-Argens, en PHA).
Ce nouveau staff est prévu pour donner un nouveau souffle. Comme ce fut le cas en 32ème de finale de la Coupe de France contre Bordeaux (Ligue 1). Le 3 janvier dans leur stade Louis-Hon, les Étoilistes réalisent le match quasi parfait, notamment dans l'attitude et la volonté. Quasi car ils se sont finalement inclinés 3-2. Mais à l'image de Grégory Gendrey, auteur d'un doublé contre les Girondins, on sent que la confiance revient petit à petit dans les rangs varois. Le retour au club de Samuel Diri (en provenance de Grenoble) doit aussi amener un peu de fraîcheur dans le groupe. Le maintien passera de toute façon par là.
Ce renouveau doit se vérifier dès ce vendredi avec la réception de Marseille Consolat, véritable bête noire pour l'Étoile, défaite à trois reprises (en autant de matchs) face aux Phocéens . Début de réponse dès 20h00 au stade Louis-Hon de Saint-Raphaël.
Textes : Alexanre REYNAUD et Romain COUPAT
