Cinq jours après l'élimination de son équipe (7-2 à l'aller, 2-8 au retour), l'entraîneur des Boucaniers de Toulon n'arrive toujours pas à expliquer cette énorme désillusion.
Les jours passent mais rien n'y fait. Jozef Drzik est toujours sonné par ce qu'il s'est passé samedi soir sur la glace de Colmar. Le Hockey Club de l'Aire toulonnaise, malgré cinq buts d'avance, a été éliminé des play-offs et le Slovaque ne s'y attendait pas. Contacté par nos soins, il a préféré écrire que prendre la parole. Encore trop marqué. « Je cherche toujours le pourquoi » admet-il.
je cherche toujours le pourquoi
Pourtant, les Boucaniers et son entraîneur n'avaient pas pris cette rencontre à la légère. « Pendant toute la semaine, la préparation sur la glace a été parfaite, on était parti la veille pour ne pas aborder le match fatigué du voyage et on était tous motivé, à fond ». Le numéro 4 du HCAT a tout de même une idée de ce qui a manqué à ses joueurs et coéquipiers pour contrôler la furia alsacienne. « Le mental, je pense. On a perdu dans la tête, dû au manque d'expérience de l'équipe face à un événement majeur ».
Dès le premier tiers-temps, les Titans avaient fait une bonne partie de leur retard (4-0). « Quand on s'est réveillé, c'était trop tard. Psychologiquement et mentalement, il nous a été impossible de se relever. On est passé à côté » continue Drzik, fataliste. L'entraîneur-joueur varois tient tout de même à féliciter la formation de Colmar, qui « a fait son match ».
« Cette expérience doit nous servir pour l'avenir »
Et maintenant ? Jozef Drzik préfère se tourner vers le futur et la saison prochaine. « On a pris une bonne leçon qu'on n'oubliera pas de sitôt. On est conscient qu'on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Cette expérience malheureuse doit nous servir pour l'avenir ». Car comme il le dit lui-même, « la vie continue ». Il demande donc à ses joueurs de « relever la tête, oublier les mauvais moments pour ne conserver que les bons » avant de rappeler que l'objectif de la saison - une qualification pour les play-offs - a tout de même été atteint.
