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Antoine Faridoni à toute allure

Kart

ActuSport83 vous emmène à la découverte du jeune pilote varois (13 ans) Antoine Faridoni, qui participera ce week-end en région parisienne à l'équivalent des championnats du monde Juniors de kart.

 

Antoine Faridoni n'a que treize ans mais rêve déjà de Formule 1 ou de Rallye comme ses idoles Hamilton, Loeb et Ogier. Sauf que contrairement à ce qu'il fait sur les circuits, pas question d'aller trop vite pour le gamin de Solliès-Pont. Il lui faut franchir les paliers, passer les vitesses progressivement. La prochaine étape de sa prometteuse carrière aura lieu ce week-end dans l'impressionnant complexe Racing Kart de Cormeilles, dans le Val d'Oise (95). Le Varois participera en effet les 5 et 6 juin à la finale mondiale des Sodi World Series, une sorte de championnats du monde de karting, dans la catégorie Juniors. Une compétition qui regroupera 40 participants de plusieurs nationalités et dont il sera l'un des représentants français. Et le seul de la région PACA.

À la recherche du temps perdu

« Mon objectif, c'est gagner » avoue sans sourcilier le jeune Antoine, facilement qualifié pour cette ultime manche (il n'a eu qu'à faire huit courses, soit le minimum nécessaire, pour obtenir le nombre de points requis). « Un Top 10 serait déjà bien » tempère la maman Marie-Lise, plus terre à terre. « Il faut prendre en compte que beaucoup de pilotes seront plus expérimentés que lui, explique son mentor et entraîneur Raphaël Hoareau, de HRT Racing. La plupart des gamins qui roulent le font depuis qu'ils ont quatre ans. Antoine, lui, a commencé à l'âge de onze ans ». Pour le jeune Varois, c'est forcément une autre course contre-la-montre.

Afin qu'il puisse rattraper le temps perdu, Marie-Lise et Michel, conscients du potentiel de leur fils unique, l'ont inscrit l'an passé à la Kart Racing Academy, un programme mis en place par la fédération française en collaboration avec SodiKart (le leader mondial du karting loisirs) pour faire découvrir la compétition aux jeunes pilotes. Une formation qui représentait un sacré coût (près de 15000 euros !) mais les parents ont décidé de foncer. Comme leur fils sur la piste. Antoine admet avoir « beaucoup travaillé et beaucoup appris » même si l'expérience n'aura pas été aussi concluante que lui et entourage l'espéraient.

Ne se sentant pas aidé dans le Var, il part à Muret

Après une année à côtoyer une quinzaine de passionnés de kart comme lui, il a dû s'exiler loin du Var pour continuer son apprentissage. « Nous avons sollicité les kartings de la région et nous n'avons pas senti d'engouement à la hauteur des ambitions d'Antoine, précise sa mère, amère. On a vu qu'on ne serait pas du tout aidé par les circuits ni par le Comité et on a décidé de partir ». Direction Muret, près de Toulouse, où il a retrouvé un ancien de HRT, Jean Aubert. L'adolescent reste néanmoins scolarisé à Toulon (en classe de 5ème) et fait l'aller-retour à Muret chaque week-end. En semaine, il s'entraîne quand il le peut sur les pistes du Luc, du Castellet et de Brignoles. Si ce n'est pas toujours évident, l'actuel leader du Trophée Gangeois concède qu'il s'est habitué à ce rythme effréné. Il dit même que ça le sert dans son cursus scolaire. « Ça m'a permis d'apprendre à mieux m'avancer pour les devoirs ». De toute façon, pas question de laisser l'école de côté car les parents veillent.

En attendant les futurs contrôles, la prochaine échéance pour Antoine Faridoni sera donc cette finale mondiale des SWS. Au menu, deux séances d'essais libres, une de qualifications et quatre manches pour foncer vers son premier sacre international.

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