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Kevin Sireau : « Je me dois d'être prêt à tout moment »

Piste - J.O.

À moins d'un mois du début des Jeux Olympiques de Rio, l'équipe de France olympique de cyclisme sur piste était ce week-end à Hyères pour disputer une étape de la Coupe de France. À l'occasion de cette ultime sortie officielle des pistards tricolores avant le départ pour le Brésil, ActuSport83 a rencontré les deux Varois de l'équipe nationale, Sandie Clair et Kevin Sireau. Ce dernier, Craurois d'adoption, évoque notamment son statut de remplaçant. 

 

AS83 : Kevin, déjà, un premier mot sur ton retour sur ce vélodrome de Hyères. 
KS : Toujours content d'être là. Comme je vis à La Crau, j'y viens souvent pour m'entraîner quand on est dans une période de coupure. Et être ici avec l'équipe de France olympique, c'est top.

« Pas d'amertume ni de regret »

AS83 : Tu vas partir à Rio avec un statut de remplaçant. Ça a été une déception pour toi quand tu l'as appris ?
KS : Pas du tout (catégorique) ! Vraiment pas. Je connaissais les modalités de sélection dès le début (NDLR : seulement trois places pour l'équipe de France masculine). J'avais bien assuré tout au long de la saison en vitesse par équipes mais je n'ai pas assez performé en individuel, ce qui a entraîné ma non-sélection car c'était le principal critère. La donne était connue donc il n'y a pas d'amertume ni de regret pour moi. On se reproche toujours un peu de ne pas avoir fait mieux mais j'assume pleinement ce rôle de remplaçant. Et je fais quand même partie de l'aventure pour Rio.

AS83 : Du coup, qu'est-ce qui change dans la préparation physique ?
KS : J'ai déjà une double expérience olympique (Pékin en 2008 et Londres en 2012) et il n'y a aucun changement particulier à ce niveau. En tant que remplaçant, mon objectif, c'est de répondre présent au cas où il y aurait un forfait de dernière minute, ce dont je ne souhaite à personne, alors je me dois d'être prêt à tout moment. Je fais la même préparation que les autres car je me dois d'être au même niveau qu'eux et assurer le coup si besoin est. Et en ce moment, je suis plutôt en forme, je fais des bons chronos.

« La pression est quand même là mais elle est différente »

AS83 : Et sur le plan mental ?
KS : Là, c'est vrai que l'approche est différente. Disons que j'aborde la compétition de manière plus sereine car je pars en sachant que je ne serai pas sur la ligne de départ. Mais il y a quand même de la pression car je peux rentrer à la dernière minute et je dois être prêt mentalement pour ça aussi. La pression est donc différente par rapport à ce que j'ai connu en 2008 et 2012. C'est une nouvelle expérience pour moi mais on s'y fait.

AS83 : L'après-Rio est déjà dans ta tête ? 
KS : Oui, c'est déjà en réflexion. Je suis en train de faire la formation CPME (NDLR : Cours Préparatoire au Métier d'Entraîneur) mise en place par l'INSEP. J'ai dans l'idée d'être entraîneur. Sur la piste de préférence car ça fait douze ans que je fais du haut niveau donc c'est un domaine que je connais bien. Maintenant, je ne sais pas encore si j'arrêterais complètement la piste après les Jeux pour m'y consacrer ou si je continuerais la compétition.

AS83 : Pour terminer, un pronostic de médailles pour l'équipe de France de piste ?
KS : Allez, on va dire une dans chaque discipline.

 

 

Le programme de l'équipe de France masculine de piste

Jeudi 11 août : vitesse par équipes (séries & finales)
Vendredi 12 août : vitesse individuelle (séries)
Samedi 13 août : vitesse individuelle (quarts & demi-finales)
Dimanche 14 août : vitesse individuelle (finales)
Mardi 16 août : keirin (séries & finales)


 

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