Jean-Charles ORIOLI : « Jean-Dauger va être chauffé à blanc »
À propos de son état physique : « L'an dernier, j'avais été retardé dans ma préparation par mon problème au genou. Cette année, j'ai pu me préparer correctement. Je me suis bien régénéré, j'ai bien travaillé mon physique. J'ai perdu 2-3 kilos. Ça m'a permis d'arriver en pleine forme au stage à Tignes.»
À propos du premier match à Bayonne : « Je pense que Jean-Dauger va être chauffé à blanc. Ça va être un super match pour voir où on en est. Bayonne a repris depuis plus longtemps que nous donc on va pouvoir s'étalonner. On sait que c'est solide à l'avant, qu'ils ont une bonne touche. Il va falloir être prêt à aller au combat. Surtout qu'ils sortent de deux saisons difficiles et ils voudront bien commencer à la maison. »
À propos du niveau du Top 14 cette saison : « Chaque équipe s'est renforcée, Lyon est monté avec une armada qui fait peur, La Rochelle va être dur à battre à domicile. Ça va être un championnat très dur et, encore une fois, très long. »
À propos de la motivation après le doublé : « On est des compétiteurs. Quand on a gagné, on a envie de gagner à nouveau. Tout le monde a envie de revivre les moments qu'on a vécus l'an passé. On sera l'équipe à battre donc ça va être aussi intéressant de jouer avec cette étiquette. On va faire le maximum pour donner du plaisir aux supporters et se donner du plaisir. »
Maxime MERMOZ : « Pas de raison de voir un Toulon rassasié »
À propos de l'avant-saison : « Comme l'an dernier, sur les matches de préparation, il y a eu du bon et du moins bon. C'était prometteur contre Toulouse alors qu'il y a beaucoup de mauvaises attitudes contre le Racing. Peut-être qu'on était fatigué. En tout cas, je n'ai aucune idée de là où on en est. On tâche de bien récupérer pour être en forme vendredi. »
À propos de la motivation du RCT : « C'est quelque chose qu'on a, ou pas, en soi. Je pense qu'on a tous envie de gagner encore, ça habite tous les joueurs. Il y a du sang-neuf, des joueurs de grande qualité donc il n'y a pas de raison de voir un Toulon rassasié. »
À propos de Bayonne : « Contre eux, ça n'a jamais été des matches faciles. Je me souviens qu'on avait pris une pilule il y a deux ans à San Sebastian. Ils ont de bons coaches, ils se sont renforcés. C'est une équipe très costaud, pas évidente à jouer. »
À propos du jeu de Toulon sans Wilkinson : « L'an dernier, ça nous est arrivé de jouer sans lui. Alors même si on n'oublie pas tout ce qu'il a fait, ça ne change rien. On a toujours le même système de jeu, les mêmes principes et toujours de supers joueurs en numéro 10. Chacun apporte quelque chose. »
Bernard LAPORTE : « Quand tu ne gagnes plus, les gens ne viennent plus te voir »
À propos du déplacement à Bayonne : « On a 26 matches à jouer, 26 matches compliqués. Bayonne n'est pas un supposé petit. L'an dernier, ils ont mis trente points (23 en fait) à Castres qui venait chercher sa qualification. »
À propos des absents pour Bayonne : « Gorgodze a un petit problème au ligament interne mais c'est moins grave que prévu. Il devrait reprendre la semaine prochaine. Halfpenny a toujours un petit soucis à l'adducteur mais il va sans doute reprendre jeudi. Il sera opérationnel rapidement, vu qu'il a fait la préparation avec nous. Burden a été éloigné une dizaine de jours donc j'ai préféré prendre Jean-Charles (Orioli) et Guilhem (Guirado) pour attaquer. »
À propos de la motivation après le doublé : « Bien sûr qu'on peut se poser la question. Il y a des nouveaux qui n'ont pas de titres et ça va apporter de la fraîcheur. Il faut regarder devant. Ce qui a été fait est fait, c'était formidable. Je souhaite à tout le monde de le faire. Maintenant, il faut aller chercher d'autres émotions. Si ça leur suffisait, autant arrêter mais je ne crois pas que ce soit le cas. »
À propos du statut de champion de France et d'Europe : « On sait qu'on va être l'équipe à battre cette saison. On ne laisse pas indifférent, on va remplir les stades. Même s'ils nous détestent, les gens vont payer pour nous voir jouer. Mais tant mieux, ça veut dire qu'on est allé chercher ces deux titres. Car le jour où tu ne gagnes plus, les gens ne viennent plus te voir. Donc ce qu'on veut, c'est être aimé et détesté car ça veut dire qu'on gagne toujours. »
À propos de l'une éventuelle pression : « Je viens de regarder la télé pendant une heure. Vous croyez que j'ai la pression quand on voit ce qui se passe dans le monde ? On voit des enfants, des gens pleurer car ils ne savent pas où dormir. Il y a la guerre partout dans le monde et nous, on aurait la pression parce qu'on va jouer au rugby ? On n'a pas de pression, juste l'envie de jouer au rugby. »
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