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François-Joseph Bordewie : « Je veux profiter à fond »

Rugby - Top 14

François-Joseph Bordewie : « Je veux profiter à fond »

Appelé en équipe première en raison des nombreuses absences, le jeune (21 ans) pilier droit François-Joseph sera titulaire avec le RCT samedi après-midi à Castres. Pas du tout intimidé devant les médias et heureux de son sort, "Franjo" a livré sa première conférence de presse.


 Le pilier droit des Espoirs du RCT a ressenti « beaucoup de joie » avant de jouer samedi à Castres avec les pros.
 Crédit p
hoto : Romain Coupat / ActuSport 83


Tu vas faire ta grande première samedi avec les pros du Rugby Club Toulonnais. Quel est ton sentiment ?
FJB : C'était déjà un très grand plaisir de participer aux entraînements avec l'effectif professionnel. Là, je viens d'apprendre que j'étais titulaire donc c'est beaucoup de joie. Je ne m'y attendais pas du tout, ça a été une agréable surprise pour moi.
Je suis très content et chanceux de jouer ce premier match avec Toulon. En apprenant ma titularisation, j'ai repensé à tout le parcours effectué jusque-là : mes débuts dans le rugby à Ajaccio, ce qui n'est pas la chose la plus banale puis mon arrivée au RCT en cadets, quand j'ai rejoint le Pôle Espoirs.

« Pour moi, c'est un rêve »

Intégrer l'équipe professionnelle cette saison, c'est quelque chose à laquelle tu pensais ?
FJB : On en avait parlé un peu avec mon entraîneur des Espoirs, Stéphane Aureille, mais je n'avais pas vraiment pris ça au sérieux. I
l n'était pas forcément question que je prenne part aux entraînements de l'équipe première. Bien sûr, j'avais ça en tête car pour moi, c'est un rêve mais je ne me faisais pas à l'idée de jouer cette saison en Top 14.

Comment vis-tu cette "promotion" ?
FJB : Je veux profiter à fond, en prenant tout ce qu'il y a à prendre. Je ne me prends pas la tête. Je sais que je suis un pilier de 21 ans donc les entraîneurs n'attendent pas de moi que je fasse un exploit. Tout comme les joueurs, les coachs
m'ont mis en confiance. Ils m'ont dit de ne pas me prendre la tête, de faire les choses simples. Et de m'envoyer. C'est une chance qui m'est offerte, une opportunité. À moi de tout donner et on verra ce qui y arrivera.

« Les entraîneurs n'attendent pas de moi que je fasse un exploit »

Ressens-tu une pression particulière ?
FJB :
Pour le moment, non. Je n'y pense pas, en fait, je débranche un peu le cerveau. Sans doute qu'avant de rentrer sur le terrain, il y en aura. Après, je me mets à la place de Bernard Laporte. Ça ne doit pas être évident de faire confiance à un pilier qu'il ne connaît pas, qui plus est à Castres, chez l'ancien champion de France.

Tu appréhendes, vu la différence de niveau ?
FJB :
C'est sûr qu'il y a un monde entre les Espoirs et les pros. Même si on n'a pas eu des séances trop intenses, on voit la différence dans le rythme, dans la puissance. Alors en match, contre Castres, ce sera l'intensité des Espoirs fois 10. Après, je n'ai pas peur pour ma santé. On s'entraîne deux fois par jour, on fait de la muscu donc je ne vais pas y aller pour finir sur un fauteuil roulant. Demain, je peux me blesser en Espoirs comme samedi à Castres.

 


Romain Coupat


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