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Championnes de France d'Élite 2 en mai dernier, les joueuses du Rugby Club La Valette Le Revest se faisaient une joie de se mesurer à ce qui se fait de mieux dans le rugby féminin hexagonal. La pilule a donc du mal à passer. Non pas que leur accession n'ait pas été validée mais la fédération française de rugby (FFR) a décidé, lors de son congrès qui s'est tenu à Hyères en juin, de réformer le Top 10 en passant d'une poule unique de dix clubs à deux poules de cinq. Officiellement pour libérer les internationales et favoriser l'équipe de France.
Du côté des pensionnaires du championnat (NDLR : qui n'ont pas été consultés), on a du mal à comprendre car le championnat représentant l'élite de ce sport risque de perdre aussi bien en compétitivité qu'en attractivité. Avec une compétition réduite de moitié, chaque équipe aura quatre adversaires (contre neuf lors de l'édition précédente) et il y aura seulement huit journées (18 l'an passé). Le RCVR jouera par exemple moins de rencontres qu'en Élite 2. Le pire dans tout ça ? Hormis pour les deux meilleures équipes de chaque groupe (qui auront le droit de disputer des play-offs), le championnat se terminera le 15 décembre, date de la fin de la saison régulière. Question visibilité et promotion du rugby féminin, on peut faire mieux effectivement.
Une saison terminée le 15 décembre ?
Malgré la contestation des clubs, les groupes ont été fixés. Les joueuses d'Alban Maestracci seront dans la poule 2 avec Rennes (Ille-et-Vilaine), Lons (Pyrénées-Atlantique), Blagnac Saint-Orens (Haute-Garonne) et ... Lille (Nord) alors que la poule 1 sera composée de Caen (Calvados), Bordeaux (Gironde), Bobigny (Seine-Saint-Denis), Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Montpellier (Hérault). Là encore, on peut se demander pourquoi les groupes n'ont pas été composés géographiquement, pour des raisons économiques.
Cette réforme n'a donc pas fini de faire parler. En attendant, la reprise du Top 10 est prévue pour le 15 septembre. Le RCVR, qui aura le maintien comme objectif, accueillera Lons au stade Félix Rougier de La Valette.
À noter qu'une pétition a été lancée pour faire face à cette réforme du Top 10.
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