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AS83 : François, tu es arrivé la saison dernière au RCHCC. Quel a été ton parcours avant de débarquer dans le Var ?
FS : J'ai commencé le rugby dans un petit club de l'Isère, à Pont-de-Chéruy. Ensuite, j'ai joué deux années au LOU, en U19 et U21, puis deux années à Bourgoin, dont une avec les Espoirs. Par la suite, je suis parti une saison à Bourg-en-Bresse, où j'ai fait quelques matchs de Pro D2 et enfin, j'ai joué quatre ans à Saint-Étienne. Là-bas, j'ai connu une montée en Pro D2 mais aussi une redescente en Fédérale 1. Quand le club a déposé le bilan, en 2013, j'ai signé à Hyères.
« J'espère finir ma carrière ici »
AS83 : Un mot sur ta première saison au RCHCC ?
FS : Malgré la montée, j'ai un gros goût d'inachevé car on perd en quart de finale alors qu'on avait une équipe pour aller beaucoup plus loin. En tout cas, je me sens vraiment bien ici. Le club est bien géré, il y a un bon président, le climat est super, les gens sont sympas. J'espère finir ma carrière ici.
AS83 : Après quatre journées de Fédérale 1, quel bilan fais-tu du début de saison du RCHCC ?
FS : On savait que ce serait dur car le niveau de la Fédérale 1 est élevé et que notre équipe a changé aux trois-quarts. Il faut le temps que la mayonnaise prenne. On a surtout des regrets sur le match contre La Seyne (16-18) car on ne méritait pas de perdre. Le début de saison aurait pu avoir une autre tournure ... Mais je suis confiant pour la suite. On a un groupe avec de très bonnes individualités. Il n'y a qu'à voir les jeunes qui sont arrivés cet été et qui ont un énorme potentiel. Reste désormais à trouver le bon rythme de la Fédérale 1. On n'est pas loin mais jusque-là, il nous a manqué un petit déclic.
« Il nous manque un petit déclic »
AS83 : La victoire à domicile contre le ROC peut-elle être ce déclic au moment de recevoir Chambéry ?
FS : Oui, je pense, même si on n'a pas gagné assez de matchs ensemble pour emmagasiner beaucoup de confiance. J'espère que la victoire contre le ROC nous a fait comprendre qu'il faut entrer sur le terrain avec l'envie de tout donner. Encore plus à domicile car si on veut se maintenir, ça passera par des succès à la maison. Contre Chambéry, la victoire sera donc obligatoire. C'est une équipe que je ne connais pas, même si j'ai deux-trois collègues qui jouent là-bas. Après, peu importe qui soit en face, on doit gagner. On n'a plus le choix. Une saison de Fédérale 1, ça passe très vite.
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