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Jules Bianchi « apprend à gérér »

Formule 1
Formule 1 - Championnat du Monde

Jules Bianchi a « appris à gérer une course difficile »

Comme chaque mardi suivant un Grand Prix de F1, le quotidien L'Equipe publie un carnet de pistes du pilote varois.

Jules Bianchi Marussia Formule 1 2013


À l'issue de chaque Grand Prix de Formule 1, Jules Bianchi livre ses impressions dans le journal L'Equipe. Après sa 15ème place au Grand Prix de Chine, il revient sur ce troisième week-end de compétition de la saison.

Il explique d'abord qu'il ne laisse rien au hasard face au décalage horaire : "Je prends toutes les précautions nécessaires pour digérer au mieux les longs voyages du début de saison. J'anticipe. J'ajuste mes heures de sommeil à l'avance. Je me repose dès que je peux. À force d'être bien préparé, je crois qu'on arrive à se formater, à maîtriser un peu son horloge biologique."

Le Brignolais évoque également les premiers "accrocs" rencontrés en course : "À l'arrivée, je me sentais légèrement fatigué. Le Grand Prix n'a pas été tout à fait simple (...). Deux tout petits "incidents" - plutôt les choses de la vie en course - m'ont permis de faire mes gammes. Dans le premier relais, le moteur chauffait. Si on s'arrête au stand avec une température de fonctionnement trop élevée, c'est là qu'on risque de dépasser le seuil. J'ai donc dû retarder mon pit-stop d'un tour, durant lequel je me suis efforcé de faire entrer de l'air dans les radiateurs. (...) L'autre incident de parcours s'est produit avant le second pit-stop ! On a perdu quatre secondes à cause d'une roue arrière qui ne rentrait pas bien. Et les secondes, on les sent passer quand on est arrêté. Elles défilent au ralenti. Le temps prend une autre dimension."

"Une belle bagarre avec Charles Pic"

Deux incidents qui ont permis à Charles Pic, le pilote français de Caterham, de lutter avec le Varois : "Ces petites anicroches m'ont valu une belle bagarre avec Charles, du début à la fin de ce Grand Prix. Vraiment sympa. Il fallait rester archi-concentré, aller le plus vite possible pour tenter de repasser devant lui à la première occasion. On y est parvenu au dernier changement de pneus. Pour autant, ce n'était pas terminé. Parce qu'avec Charles dans mes rétroviseurs, pas question de lever le pied. En fait, j'ai eu l'impression de boucler 55 tours de qualification ! (...) Pour la première fois de la saison, j'étais à fond tout le temps. Mentalement, ça use un peu mais qu'est-ce que c'est excitant ! (...) J'ai appris à gérer une course un peu plus difficile que la précédente."

Pas le temps de se reposer pour celui qui admet que "chacun des trois Grands Prix courus lui a enseigné quelque chose" puisque la quatrième étape du championnat du Monde de F1 aura lieu le week-end prochain à Barheïn. 

 

 

 

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