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Bianchi « aime bien l'Italie »

Formule 1
Formule 1 - Championnat du Monde

Jules Bianchi : "J'aime bien l'Italie"

Chaque mardi suivant un Grand Prix de Formule 1, le Varois livre ses carnets de piste au journal L'Equipe. Après Monza, il évoque sa relation avec l'Italie et les tifosis.

Jules Bianchi Marussia Formule 1 2013


Tout au long de la saison, le quotidien L'Équipe permet à Jules Bianchi, qui débute cette saison en Formule 1, de parler de son métier et de sa vie dans le paddock.

Malgré la déception d'une dix-neuvième place à Monza
, le Brignolais n'est pas rancunier vis-à-vis de notre pays voisin. Bien au contraire. "J'aime bien l'Italie. Et je crois que les Italiens m'aiment bien. À l'entrée du circuit, ce week-end à Monza, les spectateurs me reconnaissaient, m'appelaient par mon nom, c'était vraiment sympa. J'ai signé plus d'autographes qu'à Monaco". En plus d'avoir un grand-père (Mauro) et un grand-oncle (Lucien) nés à Milan, le pilote Marussia fréquente l'Italie depuis de nombreuses années. "J'y ai passé beaucoup de temps, plus jeune, pour apprendre le métier. J'habitais en France et je courais en Italie. Je faisais la navette entre les deux pays (...). À vivre comme ça, j'ai appris l'italien, que je parle couramment, nettement mieux que l'anglais".

"La marée humaine, les banderoles, les drapeaux rouges, c'est énorme"

Le natif de Nice raconte également ce qu'il appelle "une jolie histoire du sport" quand il évoque Daniele Spagnolo, un tifoso italien qui le suit depuis le temps où il courait en F3 et qui est, pour Jules, "un supporter exceptionnel, un vrai grand fan, un passionné total (...). Il n'a jamais cessé de croire en moi". L'an dernier, pour les World Series à Barcelone, j'étais en voiture avec Camille (sa fiancée). On allait au circuit, il pleuvait, et tout à coup, je l'ai aperçu qui marchait sur le bord de la route, trempé. Son hôtel était à cinq kilomètres et il venait tous les jours à pied ! Évidemment, je l'ai emmené."

Et il enchaîne d'ailleurs avec la ferveur des supporters, notamment vers Ferrari, l'écurie locale. "Quand on voit Alonso fêter sa deuxième place avec, à ses pieds, une marée humaine, des banderoles, des drapeaux rouges de partout, c'est énorme". Avant de conclure par les sifflets des supporters italiens adressés à Sebastian Vettel, qui s'est imposé à Monza devant Alonso. "C'est dur pour les autres, pour le vainqueur qui ne pilote pas une Ferrari. Mais on ne peut pas reprocher aux tifosis d'aimer leur pays, d'aimer Ferrari. C'est de la ferveur. C'est joyeux. Ce n'est pas méchant ni sectaire (...). C'est peut-être à ça qu'on mesure la passion".

Prochaine manche du championnat du monde de F1 les 20, 21 et 22 septembre à Singapour.

 

 

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