AS83 : À trois jours du début des Championnats d'Europe de natation synchronisée, dans quel état d'esprit te trouves-tu ? LP : Je suis plutôt confiante. On s'est bien préparées. On a fait un stage de préparation pendant trois semaines à Barcelone avec Anna Tarès (NDLR : ancienne coach de l'équipe d'Espagne de synchro). Ça nous a permis de bien évoluer au niveau du physique mais ça a aussi resserré les liens du groupe. Comme le stage était très dur, on s'est pas mal soutenues. Ensuite, on a eu quelques jours de repos puis on vient de faire deux semaines de stage au Puy-en-Velay.
AS83 : Que peux-tu nous dire sur cette équipe de France ? LP : On est neuf, huit qui nagent sur les ballets et une remplaçante. L'équipe est assez jeune puisque l'âge varie de 19 à 25 ans. Mais ça fait un an qu'on nage toutes ensemble, depuis les Mondiaux de Barcelone, donc je ne pense pas que notre jeunesse soit une faiblesse. De toute façon, une équipe se construit avec le temps. On a deux ballets à faire. Un programme technique (mercredi 13) sur lequel on a fait pas mal de modifications et un programme libre (éliminatoires jeudi 14) qu'on a complètement changé. D'ailleurs, la finale du libre sera diffusé sur France Ô (samedi 16, 18h00).
« On se bat toutes pour la même chose »
AS83 : Quel est l'objectif de l'équipe sur ces "Europe" ? LP : L'objectif est de battre les Italiennes. Il faut savoir qu'en natation synchronisée, les classements sont difficiles à changer. Actuellement, on est au 8ème rang mondial et au 5ème européen, juste derrière l'Italie. Donc si on finit devant les Italiennes à Berlin, on se rapprocherait d'elles au classement général. Et petit à petit, on aimerait finir par les doubler. Quant au titre, il devrait revenir aux Russes devant les Espagnoles.
AS83 : Que faut-il donc pour battre les Italiennes ? LP : Il va falloir faire un sans-faute technique et mettre beaucoup d'énergie. C'est là où le travail lors du stage physique peut payer. En tout cas, on est motivées, on se bat toutes pour la même chose.
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