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AS83 : Thiago, Toulon reste sur une belle victoire à Lyon (6-2) il y a deux semaines. Un soulagement ?
TS : Oui. Quand on gagne, tout va bien de toute façon. À Lyon, on a souffert mais on a été solides et concentrés. Cette victoire nous a fait retrouver la confiance. Là, on a eu un peu de repos et du temps pour bien préparer le match de samedi contre Garges (16h00 dans la petite salle du Palais des Sports). Tout le monde a envie de gagner.
AS83 : Justement, vous recevez Garges Djibson. C'est une rencontre capitale vu la position des deux équipes (8e et 9e) au classement ?
TS : Le match est très important pour nous. Très très important. On sait qu'on doit gagner. Maintenant, pour nous, chaque match est une finale. On est prêt pour samedi car je suis certain que tout le monde va se donner à 110%.
« Il nous manque la finition »
AS83 : Comment tu expliques le début de saison un peu mitigé de Toulon ?
TS : Nous sommes une belle équipe. Même les autres équipes nous le disent. On joue bien, on est forts tactiquement mais il nous manque la finition devant le but. C'est juste ça. Dans le jeu, on progresse. Felice Mastropierro (l'entraîneur) fait un très bon travail avec nous, il nous apporte sa grande expérience. Mais il nous manque le "but".
AS83 : Le fait que le TEF soit à trois points du premier relégable ne te fait pas peur ?
TS : Non, pas du tout. Dans la vie, je n'ai peur de rien. J'ai beaucoup de confiance envers le président, l'entraîneur et les autres joueurs.C'est clair que c'est dur de jouer le maintien mais ça va aller mieux. On progresse vraiment et je suis sûr qu'on va aller chercher le haut du tableau. On peut terminer encore quatrième ou cinquième. On va essayer de battre tout le monde. Le week-end dernier, Erdre a battu le Sporting Paris (8-7) et personne ne l'aurait cru. Comme je dis tout le temps, c'est du futsal. Quand on jouera le Sporting, on jouera pour la victoire. Ça sera pareil contre Garges samedi.
« Je n'ai peur de rien »
AS83 : La devise du club, c'est "tous ensemble". Mais avec un Brésilien, un Serbe, des Slovènes, un Espagnol, des Français et un entraîneur italien, n'est-ce pas trop dur de communiquer ... tous ensemble ?
TS : Oh oui (rires). Parfois, on a du mal à se comprendre. Mais maintenant, ça va beaucoup mieux. Les nouveaux étrangers commencent à comprendre le français. L'entraîneur parle mieux la langue. Et moi, je me sens toujours bien à Toulon. J'aime le club, la ville et mes amis.
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