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Pour une rencontre de gala disputée au stade Mayol, quoi de mieux que d'avoir un coup d'envoi fictif donné par Sir Jonny Wilkinson ? Juste après les hymnes nationaux, l'ancienne star du Rugby Club Toulonnais a eu droit à une véritable ovation de la part des 6000 spectateurs présents pour assister à ce match entre les Barbarians Français et la Namibie.
Six essais en première période
Des Namibiens qui préparent déjà la Coupe du monde 2015 et qui se montrent les plus dangereux en début de match. Van Lill surprend la défense française qui venait de se faire pénaliser et ouvre le score (6e). Mais les Barbarians sont bien décidés à réagir et à envoyer du jeu alors qu'ils manquent logiquement de repères. Leur première séquence construction sonne comme un avertissement pour les Namibiens (11e). Dans la foulée, l'Uruguayen de Castres Capo Ortega aplatit et Jules Plisson transforme (7-7, 12e).
Dès lors, les Baa-baas prennent l'ascendant sur le match. Plisson (17e) puis Palisson, ex du RCT aujourd'hui au Racing (27e) et Bias de Montpellier (38e) inscrivent à leur tour un essai. Si la Namibie a profité d'une erreur de Ledevedec pour réduire le score (32e), la formation managée pour l'occasion par Bernard Laporte fait le spectacle, à l'image des chevauchées de David Smith qui régale le public mayolais à chaque fois qu'il touche le ballon. À l'issue d'une première période qui a vu six essais (tous transformés), les Barbarians mènent 28-14.
Fresia marque après le repos
Pendant le repos, la pluie a fait son apparition mais ça ne douche pas Florian Fresia. Le pilier du RCT inscrit le cinquième essai de son équipe (43e). Si le match est moins spectaculaire, Mayol vibre en réservant de belles ovations à Jean-Charles Orioli, Josuha Tuisova et surtout à Julien Capdeillayre, premier amateur à disputer une rencontre avec les Barbarians (61e). Le joueur de l'US Seynoise aura eu le privilège de jouer une bonne vingtaine de minutes, histoire de participer à la fête. Ainsi qu'à une générale qui verra Fresia rejoindre les vestiaires plus tôt que ses coéquipiers (78e).
Pour la petite histoire, les Barbarians (qui auront joué à seize quelques instants !) s'imposeront 35 à 14. De quoi faire lever le stade Mayol une dernière fois.
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