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Vincent : « Personne ne lâchera l'affaire »

Thierry Vincent : « Je sais que personne ne lâchera l'affaire »

La semaine dernière, en marge de l'officialisation du nouvel équipementier du club, l'entraîneur du Toulon Saint-Cyr Var handball est revenu sur l'échec de la fin de saison régulière et sur les play-downs, qui débuteront ce mercredi au Palais des Sports contre l'UMBB. 

 

Thierry Vincent Toulon Saint-Cyr 2014-2015

Thierry, on imagine que la déception était grande après la non-qualification pour les play-offs du championnat.
Malheureusement, on la voyait venir. On a bien eu un brin d'espoir mais quand on dépend des autres, c'est compliqué. Avec Olivier (Samat, son adjoint), on a tout de suite dit aux filles qu'il fallait regarder devant. Aujourd'hui, je les sens impliquées, motivées, même celles qui s'en vont (Gnabouyou, Troelsen, Daudé, Oliveira). C'est d'ailleurs ce qu'il y a de bien ici : le groupe est toujours solidaire, quoiqu'il arrive. Il vit bien, même s'il peut y avoir des éclats. Donc je sais que personne ne lâchera l'affaire.

« Les filles sont impliquées, même celles qui s'en vont »

Comment avez-vous travaillé depuis le dernier match de championnat ?
On avait reprogrammé une préparation sur un mois mais il a fallu changer nos plans vu que le match contre Mios a été avancé de dix jours (NDLR : en raison de la qualification des Girondines en finale de la Challenge Cup). On a d'abord laissé les filles au repos puis on a remis tout le monde d'aplomb sur le plan physique. Il y avait quelques petits bobos récurrents comme le genou de Marie-Paule (Gnabouyou) par exemple. Depuis lundi (13 avril), on a repris le travail collectivement et ça se passe bien.

Est-ce l'aspect psychologique qui fait la différence en play-downs ?
C'est sûr qu'il y a des équipes qui s'y préparent plus que d'autres, comme Dijon. Je connais bien Christophe Maréchal
(entraîneur de Dijon) et depuis le début de saison, il s'attend à jouer les play-downs. Nous, ce n'est pas le cas. Je pense que Mios et Le Havre non plus. Effectivement, l'approche psychologique est vraiment différente. Je n'aime pas ce mot mais ça va être la guerre à tous les matchs. Notre expérience d'il y a deux ans va servir. C'est un nouveau championnat qui commence. On sait qu'on part avec quatre points et qu'en gagnant deux matchs, on sera tranquille. Il faut donc se mettre à l'abri le plus rapidement possible.

« On n'a plus le droit de faire un mauvais match »

C'est un avantage de jouer d'entrée Mios Biganos Bègles, qui débute avec 0 point ?
Je vous le dirais après le match
(rires). C'est sûr qu'en cas de victoire, on les distancerait sérieusement. Mais quand on voit qu'elles sont allées s'imposer de douze buts au Havre en demi-finale de Coupe d'Europe, on ne les prendra pas à la légère. Elles sont aussi allées en finale de la Coupe de la Ligue et elles auraient même mérité de battre Fleury. C'est une belle équipe, difficile à manoeuvrer, avec trois internationales A. Il faudra être prêt d'entrée, c'est clair. Dès la première minute, il va falloir y être. On n'a plus le droit de faire un mauvais match.

On est quand même obligé d'évoquer une éventuelle relégation. Ça changerait quelque chose pour le club ?
La Mairie de Toulon nous a rassuré car elle trouve le projet du club cohérent. Et sur l'aspect sportif, ça ne remettrait pas en cause notre recrutement. Maintenant, il n'y aura pas de relégation (sourire).



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