bouton_facebook_35.png  bouton_twitter_35.png  bouton_google+_35.png bouton_instagram_35.png

Thierry Vincent : « S'appuyer sur notre état d'esprit »

 

Handball Femmes - LFH

Thierry Vincent : « S'appuyer sur notre état d'esprit »

Avant de partir pour la Gironde, l'entraîneur de Toulon Saint-Cyr revient sur la défaite à Metz, l'importance des deux rencontres de la semaine, capitales dans l'optique des play-offs, et sur l'intégration des jeunes.

 

Thierry Vincent Toulon Saint-Cyr 2012-2013AS83 : Thierry, qu'a-t-il manqué samedi soir à Toulon Saint-Cyr pour ramener un résultat du Havre ?
TV : L'entame de match où on a perdu beaucoup, beaucoup, beaucoup de ballons. Ça a mis les Havraises dans le bon sens et nous, dans le mauvais. On s'est retrouvé mené 12 à 4. Malgré ça, les filles n'ont pas lâché, elles se sont accrochées pour revenir au score mais ça n'a pas suffi. Ça dénote d'un bon état d'esprit. On a quand même des regrets et on va essayer de ne pas en avoir mercredi à Biganos.

AS83 : Justement, avec Le Havre samedi dernier, puis Mios Biganos et Nîmes cette semaine, est-ce la période la plus importante de la saison en championnat ?
TV : Sur le plan comptable, oui. Ce n'est pas compliqué : si on termine cette série de trois matchs avec trois défaites, on sera assurément sorti des play-offs, avec une victoire, on sera en difficulté mais encore en vie et avec deux victoires, sachant qu'on a déjà perdu au Havre, on sera très bien. On va à Biganos sans se mettre la pression car les filles savent bien quels sont les enjeux. On prend les matchs les uns après les autres, on travaille bien et l'ambiance est excellente.

AS83 : Quelles sont les clefs du match de mercredi contre Mios Biganos?
TV : Mios est une équipe et même un club, qui ne lâche rien, avec trois shooteuses importantes sur la base arrière. Il faudra s'appuyer sur notre volonté, nos valeurs, notre état d'esprit en défense car on ne prend pas beaucoup de buts en ce moment et c'est très intéressant. Il faudra aussi imposer un rythme soutenu et le tenir tout le match. Car avec l'effectif actuel, on joue sur un rythme élevé mais ça entraîne du déchet.

"Inconsciemment, les jeunes ont du poids sur les épaules"

AS38 : Vous les avez déjà rencontré deux fois cette saison (nul en championnat, victoire en coupe de France). Pensez-vous avoir un avantage psychologique sur les Girondines ?
TV : Non parce que les équipes n'étaient pas les mêmes que maintenant. Depuis le match de coupe, on a perdu Marie-Paule (Gnabouyou), Laurence (Germany) et Christiane (Mwasesa) alors qu'elles, elles ont récuperé Filipovic. Ce n'est plus la même configuration.

AS83 : Le point positif de ces blessures reste l'intégration des jeunes ?
TV : C'est clair que c'est satisfaisant. On dit qu'à chaque malheur, il y a quelque chose de bon. Le problème, ce sont les conditions dans lesquelles on fait jouer les jeunes. Quand on en lance une ou deux entourées par des cadres, elles s'aguerrissent petit à petit. Là, elles sont lâchées dans le grand bain, presque toutes en même temps, dans un moment où on a des points à prendre. On ne leur met pas la pression mais inconsciemment, elles ont du poids sur les épaules, avec beaucoup de responsabilités. Notre objectif est toujours de se qualifier pour les play-offs mais si ce n'est pas le cas, ça nous aura permis d'évaluer nos forces, du sous-sol au plafond (rires) et savoir sur qui on pouvoir compter dans les années futures.



En marge de l'entretien, Thierry Vincent nous a appris que Thérèse Helgesson, qui devait faire son retour à la compétition mi-février, serait finalement opérée et indisponible deux mois de plus. Une année noire pour la Suédoise, qui s'était gravement blessée à la cheville pendant les Jeux Olympiques l'été dernier et avait raté la première partie de saison.

R.C.


 

 

Recherche