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Bianchi évoque le briefing des pilotes

Formule 1
Formule 1 - Championnat du Monde

Jules Bianchi évoque le briefing des pilotes

À l'issue de chaque Grand Prix de Formule 1, le Varois livre ses impressions dans le journal L'Equipe. Après Bahreïn, il parle notamment de la réunion d'avant-course qui se déroule chaque vendredi.

 

Jules Bianchi Marussia Formule 1 2013


Comme chaque mardi suivant un Grand Prix de F1, le quotidien L'Equipe publie un carnet de pistes de Jules Bianchi, le pilote brignolais de l'écurie Marussia. Dans l'édition de 23 avril, il évoque en grande partie le briefing qui a lieu entre tous les concurrents. Extraits :

"Le briefing, c'est un rituel. Il se tient tous les vendredis de Grand Prix, à 17 heures précises. La première fois que j'y ai participé, c'était il y a deux ans déjà (NDLR : en tant que 3ème pilote, chez Ferrari). La première fois, ça fait un peu bizarre de se retrouver là, parmi tous ces coureurs tellement connus (...). Charlie Whiting (NDLR : directeur de course) invite les pilotes à s'exprimer, à dire ce qui, selon eux, s'est bien ou mal passé lors des courses précédentes (...). Tous les coureurs les plus expérimentés ont toujours quelque chose à souligner, ou à demander. Ça se déroule de manière courtoise et disciplinée. C'est à la fois très libre, calme et sérieux."

"Vettel occupe le terrain"

"De temps en temps, Webber lâche une plaisanterie, histoire de mettre un peu d'humour dans la réunion. Vettel, il parle tout le temps, pose des questions sur tout, à tout propos. Alonso, Massa, Button, eux aussi prennent la parole. Mais Vettel, il occupe le terrain (...) ! En général, les jeunes gardent plutôt le silence. Ricciardo a posé une question, un jour. Mais je crois que c'est le seul."

"Les retardataires, c'est le sujet qui revient le plus souvent pendant le briefing. Les pilotes de pointe trouvent que, cette année, on ne les laisse pas facilement passer quand ils nous prennent un tour (...). Personnellement, je pense n'avoir jamais gêné personne encore. Heureusement ! On sait bien que leur course est plus importante que la nôtre mais on ne peut pas non plus s'éclipser de la piste (...) ! On les voit dans le rétro mais on ne sait pas exactement quand ils vont fondre sur nous. Avec le système GPS officiel qui ne fonctionne pas très bien depuis le début de la saison, ça ne simplifie pas la tâche. Le stand ne peut pas nous donner d'informations précises. Donc, c'est à chacun d'apprécier."

"On a beau ne pas se battre pour les points, notre course à nous compte aussi. Or, à chaque fois qu'on laisse passer un concurrent qui nous prend un tour, c'est une seconde de perdue. Multipliez par le nombre de ceux qui nous rattrapent ... et vous saurez ce qui nous guette au final. En tout cas, c'est passionnant. Apprendre à faire ce genre de comptes, c'est aussi le métier qui rentre !"

 

 

 

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