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Dimanche dernier, Jules Bianchi a terminé à la 16ème place du Grande-Bretagne. Et avant de disputer le Grand Prix d'Allemagne dès le week-end prochain, le Varois revient comme chaque mardi dans le journal L'Equipe sur sa vie dans le paddock.
Ce 2 juillet, il revient principalement sur le circuit de Silverstone, une piste qu'il "aime tout particulièrement" pour y avoir gagné dans le passé, "en GP2 en 2011 et en World Series l'an dernier donc elle me va bien". Même s'il reconnait qu'à bord d'une voiture de Formule 1, les choses sont différentes : "Certains enchaînements sont vraiment impressionnants, ça va très vite (...). On a beau connaître le circuit pour avoir couru dans les catégories inférieures, il faut vraiment bien prendre le rythme des virages. Par exemple, mon temps en qualif ici était dix secondes plus rapide que celui que j'avais fait pour ma pôle en GP2 il y a deux ans. Ça change beaucoup de choses, notamment au niveau des repères de freinage".
"Dans le royaume du sport auto"
Ce qui plaît au pilote de Marussia à Silverstone, c'est l'ambiance qu'il y a autour : "Courir à Silverstone, ça a quelque chose de très particulier. Ici, on est dans le royaume du sport auto. Il y a une vraie ferveur. Le matin, quand on arrive, on voit déjà beaucoup de gens. Certains viennent très tôt, d'autres dorment sur place et font du camping. Quelle que soit la météo, le public répond présent. Vendredi matin, on voyait du monde dans les tribunes alors qu'il pleuvait tellement que pratiquement aucune voiture n'est sortie de la séance".
Et surtout, la piste se trouve à proximité de l'usine Marussia : "Les gens ne le savent peut-être pas parce que Marussia est un nom russe mais notre usine est située à une trentaine de kilomètres du circuit. L'avantage, c'est qu'il est plus facile de faire venir des pièces pour l'auto. Comme pour la majorité des écuries (NDLR : huit équipes sur onze sont basées en Angleterre), Silverstone est notre Grand Prix national."
Si Bianchi admet avoir "progressé tout au long du week-end" et eu "un bon rythme en course", il regrette toutefois de ne pas avoir fini devant la Caterham de Charles Pic (15e).
La prochaine manche du championnat du Monde de Formule 1 aura lieu dès dimanche prochain, en Allemagne.
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