Loïc Geiler : « Jusqu'à présent, tout a fonctionné »

Dimanche à Sainte-Croix, l'AMSL Fréjus affrontera l'AS Illac. Cette rencontre entre le premier et le second de la poule A de Nationale 2 aura des airs de finale. Les Fréjusiens, en cas de victoire, accéderont à l'Élite masculine. Rencontre avec le chef d'orchestre de cette équipe varoise, Loïc Geiler.

 Les Fréjusiens touchent au but puisqu'ils ne sont qu'à une victoire de la montée.
 Crédit photo : AMSL Fréjus

AS83 : Dimanche, vous rencontrez les seconds du championnat pour un match à double enjeu : monter en Élite masculine et gagner votre place pour les finales de N2 en terminant premier du groupe. Sentez-vous la pression ?
LG : Non car on sait que, même si nous perdons dimanche, nous avons un joker. On pourrait encore réussir notre objectif, qui était de monter en N1 (NDLR : désormais appelée Elite masculine), en gagnant lors de la 22ème journée. On le sait, il faut finir premier de la poule pour atteindre notre but. On s'entraine toute l'année pour jouer des matches comme cela et jusqu'à présent, tout à fonctionné. Donc, il n'y a pas de raison ...

« Jouer les finales à Toulon nous donne encore plus envie d'aller au bout »

AS83 : Face à un tel enjeu, adaptez-vous votre préparation physique ?
LG : Pas spécialement. On s'adapte juste aux petits bobos qui varient en fonction des semaines. Après, en ce qui concerne les séances d'entrainement, on essaye de changer en fonction de ce que propose l'adversaire, pour savoir à quoi s'attendre. Il faut savoir que nous sommes qu'amateurs donc on s'entraine deux heures les mardi et vendredi soir et trois heures le mercredi.

AS83 : Si vous terminez premiers de poule, vous accéderez aux finales du championnat, qui se joueront à Toulon les 24 et 25 mai. Cela vous procure t-il une motivation supplémentaire ?
LG : Bien sûr. Le fait d'être proche géographiquement, c'est comme si on jouait à domicile. On a aussi envie de faire plaisir aux sponsors locaux qui forcément auront plus de retours si le match se joue dans la région. Jouer à Toulon nous motive et nous donne encore plus l'envie d'aller au bout.

« Difficile de se projeter dans l'avenir »

AS83 : Avez-vous déjà commencé à penser à l'an prochain ?
LG : On y pense un petit peu, mais tant que mathématiquement ce n'est pas fait, on est surtout sur le présent. Et puis, avec le changement de mairie, nous ne savons pas quelle sera la hauteur du budget, s'il sera le même que les années précédentes. Cela impacte sur le club. Il est donc difficile pour nous de nous projeter dans l'avenir.

AS83 : Que changerait une montée en Élite Masculine pour le club ?
LG : On espère avoir plus de fonds car les contraintes seront bien évidemment plus importantes. Cette année, on est parti deux fois sur Bordeaux, une fois à Toulouse et c'était à chaque fois délicat à gérer. L'an prochain, si on monte, on voyagera dans toute la France donc j'espère que l'on sera aidé à ce niveau là. Ensuite, médiatiquement parlant, c'est sûr que plus on s'élève dans les divisions, plus on espère avoir une bonne couverture médiatique.

Audrey Clier