Le coup d'envoi fictif du 43ème Festival International Espoirs de Toulon a été donné ce lundi avec la présentation officielle du tournoi. Les organisateurs ont notamment exprimé leur grande joie de retrouver le stade Mayol.
« Nous sommes très contents de revenir à Mayol pour y disputer la finale du Festival ». Dès sa prise de parole, Maurice Revello annonce la couleur. Il faut dire que depuis 2011 et une finale remportée par la Colombie aux dépends de l'équipe de France, le titre du Festival International Espoirs de Toulon et du Var ne se disputait plus dans l'enceinte toulonnaise. La faute à des travaux pour la rénovation du stade mais aussi à des décisions extra-sportives. Aujourd'hui, l'erreur est réparée et tout le monde semble ravi. « Le Festival a toute sa place à Mayol » conclura d'ailleurs Michel Bonnus, adjoint aux sports de la municipalité de Toulon, en place depuis un an.
« Tout pour que les clubs varois participent à la fête »
Avec ses deux fils (Alain et Philippe) à ses côtés lors de cette présentation officielle auprès de la presse et des partenaires, Revello père était également content que Toulon retrouve une place de choix au sein de "son" tournoi. Douze des vingt-deux rencontres se dérouleront dans le chef-lieu du département. «Toulon verra le Festival sous toutes ses coutures », annonce fièrement le président-fondateur. Hyères et Saint-Raphaël seront les deux autres villes du Var qui accueilleront le tournoi, de quoi faire dire à Pierre Guibert, le président du District de football, que « tout sera mis en oeuvre pour qu'un maximum de clubs varois participe à la fête ».
L'organisation a d'ailleurs supprimé les longs déplacements à Nîmes, Nice ou Avignon (lieu de la dernière finale). Les seuls exils se feront à Aubagne, un ami de longue date, et à Salon-de-Provence, qui recevra le "Tournoi de Toulon" pour la première fois. Une recentralisation nécessaire pour une manifestation importante du Var. Avec les retombées sur les logements et transports, le Festival génère près de 1,2 millions d'euros. « Au-delà de l'aspect sportif, l'impact économique est là pour le département » continue Bonnus, qui a tenu aussi à « rendre hommage au travail qui est réalisé depuis 43 ans ».
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Lors de cette conférence de presse, il fut, bien entendu, également question de football. À seize jours du match d'ouverture, les dix nations ont été présentées. Si le Costa Rica foulera les pelouses varoises pour la première fois, ce n'est pas le cas de la France, des Pays-Bas, du Mexique, de l'Angleterre, vieux habitués du Festival. Ces quatre équipes devraient d'ailleurs se battre pour remporter le trophée. Les États-Unis, la Côte d'Ivoire, le Qatar, la Chine et le Maroc complèteront le tableau et tenteront de jouer les trouble-fêtes. De plus, hormis les Bleus et les Néerlandais, tous viendront participer avec les Jeux Olympiques de Rio dans un coin de la tête.
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