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Bertrand a « hâte de concrétiser »

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Handball - Nationale 2 Féminine

Carine Bertrand : « On a hâte de concrétiser »

En cas de victoire contre Voiron samedi soir (20h00 à Vert Coteau), la réserve de Toulon Saint-Cyr validera son ticket pour la Nationale 1. Sa coach n'attend que ça.

 

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 Le groupe de N2 du club varois, aux côtés de leur entraîneur (à droite).
 
Crédit photo : Toulon Saint-Cyr Var handball

 

AS83 : Carine, la saison se termine bientôt et vous êtes toujours à la première place du groupe 4 de N2. Pouvez-nous expliquer l'enjeu de la réception de Voiron ?
CB : Match synonyme de montée directe si on gagne. On a hâte de concrétiser car la saison a été longue, avec beaucoup de week-ends sans jouer, de longues trêves. On attend qu'une chose, c'est ce match ! On se méfie quand même. Voiron est une équipe qui va vouloir faire tomber le leader. On a un joker mais on ne veut pas l'utiliser. On ne veut pas passer par les barrages car c'est difficile de jouer un hand "différent". C'est pour ça qu'on ne doit pas faire d'erreurs. On sait aussi qu'en gagnant nos deux derniers matches, on finirait premières de toutes les poules de N2 et on jouerait les finalités N2 contre une équipe d'Outre-Mer. Aller à Paris, ce serait toujours un truc sympa à vivre, on irait au bout de l'aventure. Et puis, ça mettrait en lumière le travail du club chez les jeunes.

« Mettre en lumière le travail du club »

AS83 : La montée n'était pas un objectif en début de saison. À quel moment vous avez pris conscience que cela pouvait être possible ?
CB : Quand je suis arrivée, le club m'a dit qu'on visait avant tout le maintien. Mais moi, j'aime les défis et quand j'ai vu le groupe, avec le centre de formation, les possibles descentes de l'équipe première, je me suis dit qu'il y avait peut-être quelque chose à faire. Dès le mois de décembre, quand j'ai vu qu'on confirmait notre statut de leader, j'y ai cru. Après, il y a toujours les dangers de la reprise de janvier, les blessures, que ce soit chez nous ou en équipe première. Le club y a vraiment cru mi-janvier et a mis tous les moyens pour qu'on monte. Avec Thierry Vincent (NDLR : entraîneur de l'équipe professionnelle), on a travaillé ensemble pour les deux collectifs mais en faisant en sorte de n'en faire qu'un.

AS83 : La différence avec vos adversaires s'est faite sur des individualités comme Mélody Serna ou Eden Julien ou plus sur le collectif ? 
CB : On a de belles individualités, qui ont été très régulières tout au long de la saison : "Mélo", Eden mais aussi Marie-Charlotte Rittore, qui a énormément progressé, et Léa Serdarevic, la gardienne. Les filles du centre ont eu un rôle de leaders dans le groupe. La mayonnaise a bien pris avec le noyau de 4-5 joueuses qui ne s'entraînaient qu'avec la N2. Après, les descentes de la Première nous ont grandement aidées, que ce soit Laurene Catani, Dounia Abdourahim ou les deux Brésiliennes, Patricia Da Silva et Silvia Pinheiro. Donc oui, il y a de belles individualités mais c'est un bon groupe, où la cohésion a été parfaite toute l'année.

« La cohésion a été parfaite toute l'année »

AS83 : On imagine que vous et le club avaient déjà pensé au recrutement pour la saison prochaine.
CB : Bien sûr. On a déjà quelques filles qui nous ont répondu favorablement pour intégrer le centre de formation. Je ne dévoilerai pas de noms mais ce sont des jeunes du Pôle de Marseille, du Pôle de Hyères, avec qui l'on travaille. Ce sont des filles du cru donc ça, c'est intéressant. On va continuer en essayant de recruter maintenant pour compléter le groupe. Il faut forcément se renforcer, mais la base de l'équipe restera jeune. Ça, c'est une certitude.

 


Romain Coupat

 

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