À l'ultime seconde, la lourde frappe de Marie-Paule Gnabouyou s'écrase sur le poteau de Linda Pradel. Toulon Saint-Cyr ne remportera pas son premier match de la saison. Les filles de Thierry Vincent ont fait match nul (27-27) avec Le Havre, sa bête noire, à l'occasion de la première journée de LFH. Un match qui laissera des regrets car les Varoises avaient une avance de six buts à la mi-temps.
N'Gouan et Bettacchini font le show
Menées rapidement 2-0, elles reviennent d'abord par les ailes. C'est Laura Gaudefroy, l'ailière gauche, qui inscrit le premier but toulonnais de la saison, imitée par la Suédoise Hanna Fogelström, l'ailière droite. Dans la foulée, sur une remontée de balle rapide, Astrid N'Gouan donne l'avantage au TSCVHB (3-2, 8e). La machine est lancée.
Si De Souza trouve souvent la faille côté havrais, que dire de N'Gouan, redoutablement efficace (6/6) dans le premier quart d'heure (9-5, 15e) ? En bonne capitaine, Bettacchini multiplie les arrêts (8/15). Après un missile de Gnabouyou, c'est Gaudefroy qui donne cinq longueurs d'avance (12-7, 24e). Un avantage qui va augmenter juste avant la pause atteinte logiquement sur le score de 16-10 pour Toulon Saint-Cyr.
Une fin de match à suspense
Le repos coupe pourtant l'élan varois. Le Havre en profite et inflige un 4-0 aux locales (16-14, 35e). Débute une autre rencontre où les Normandes vont revenir d'abord à une unité (19-18, 42e) mais la nouvelle filière scandinave du TSCVHB se met en marche. Fogelström et Troelsen réveillent la (faible mais bruyante) assistance du Palais et Toulon respire à nouveau (26-22, 50e).
Malheureusement, pas pour longtemps. Les arbitres sont très sévères avec Gaudefroy, qui se voit exclure deux minutes, pour une faute peu évidente. Le pénalty est réussi par Alonso et Le Havre égalise (26-26, 57e). Thierry Vincent ne décolère pas, d'autant plus que les Normandes prennent les devants à 120 secondes de la sirène. Après l'égalisation de Fogelstrom, la dernière possession est toulonnaise mais le poteau se met sur la route de Gnabouyou. Dommage, il y avait la place de faire mieux.
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