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Jackie Oliveira peut afficher son légendaire sourire. Victime d'une rupture des ligaments croisés en février, la gardienne du Toulon Saint-Cyr Var handball a fait son retour à la compétition samedi dernier. C'était à Bruguières à l'occasion d'un match de Nationale 1 entre l'équipe locale et la réserve du TSCVHB. « J'étais trop contente de rejouer enfin, s'exclame la Brésilienne. Je ne peux pas encore sauter partout mais mon genou a bien tenu ». Alors qu'elle ne devait jouer qu'un petit quart d'heure sur les conseils du médecin, Oliveira a disputé toute la seconde période. « J'en avais parlé avec Carine (Bertrand, l'entraîneur) avant le match. Comme je me sentais bien, je suis restée jusqu'à la fin ».
« La période la plus horrible de ma carrière»
C'est donc une fin ... de galère pour la native de Sao Paulo, qui juge ces neuf derniers mois comme « la période la plus horrible » de sa carrière. « Je n'avais jamais été blessée plus de deux mois jusqu'ici donc c'était très long. J'étais contente que ça se finisse enfin » continue-t-elle. Et le problème n'était pas que physique. « Quand toi, tu ne peux rien faire et que tu vois tes copines s'entraîner et jouer, c'est vraiment très dur mentalement ». D'abord partie faire sa rééducation à Capbreton, Oliveira a ensuite mis les bouchées doubles, notamment aux côtés de Julien Orméa et Jérôme Valéro, préparateur physique et kiné au TSCVHB. « Je les remercie de m'avoir permis de retrouver les terrains ». Pour parfaire son renforcement musculaire, elle a également eu recours à l'utilisation du Cybex, une machine très sophistiquée de l'hôpital Léon-Bérard de Hyères.
« Je sais que je dois regagner ma place »
Désormais, son objectif est d'être prête pour la reprise de la LFH, début 2015. « Dans ma tête, je voudrais être à 100% pour le 17 janvier contre Fleury. Faut que je bosse encore car pour le moment, je suis très loin de ce niveau. Je dois encore trouver tous mes repères, mes sensations. Et le rythme de la compétition ». Pour cela, la Brésilienne devrait participer aux deux dernières rencontres de la réserve en 2014. Ensuite, viendra le temps de la concurrence avec Alexandra Bettacchini et la jeune Léa Serdarevic, qui a montré de belles choses pendant son absence. « Ce n'est pas parce que je reviens que je vais jouer tout de suite. Je sais que je dois regagner ma place, que je dois la mériter, surtout que Léa a fait du bon travail ».
Mais foi de Jackie, elle n'a pas travaillé si dur pour rien. « Je vais me battre, comme je l'ai fait pour revenir » prévient-elle. Mais toujours avec le sourire.
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