Vous êtes de retour dans le groupe, alors que votre dernier match remonte à deux mois (le 8 février face à Biarritz). Comment vous sentez-vous ? JVN : Je suis prêt, même si ça fait longtemps que je n'ai pas joué. Mais c'était le choix du coach et je le respecte. Je suis tout simplement heureux et content d'avoir l'opportunité d'être sur le terrain sous le maillot de mon club de cœur. La dernière fois que j'ai joué à Barcelone, c'était un quart de finale de H-Cup que nous avions perdu (29-25 en avril 2011). Mais samedi, ce sera un match différent.
« Une fierté d'avoir participé à l'histoire du RCT »
Vous êtes arrivé à Toulon en 2008 et vivez vos derniers moments avec le RCT. Quel regard portez-vous sur ces six années varoises ? JVN : Dans cinq semaines, le rugby sera certainement terminé pour moi. Je profite d'être avec l'équipe au quotidien, c'est un vrai plaisir. Aujourd'hui, Toulon est tout en haut alors que, quand je suis arrivé, le club repartait d'en bas. C'est une fierté d'avoir participé à écrire une page de l'histoire du RCT, mais on peut encore franchir une étape ! Toulon a des supporters exceptionnels qui poussent l'équipe vers le haut. Je remercie Mourad Boudjellal de m'avoir donné l'opportunité de jouer ici et de m'avoir fait confiance.
Comment envisagez-vous votre retraite sportive ? JVN : J'aime beaucoup la France et le Var. Je vais certainement rester ici encore un peu avant de prendre ma décision sur mon avenir. Je vais prendre mon temps. J'aime le yoga, c'est plus tranquille que le rugby. Mais je ne sais pas exactement. Mon souhait est d'aider les gens d'une manière ou d'une autre. J'ai eu des propositions pour continuer à jouer, mais je n'ai pas l'énergie pour un autre club. J'ai passé six ans à Toulon, c'est le club le plus important de ma carrière, le club de mon coeur.
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