Courir devant son public, devant autant de gens qui nous soutiennent, c'est juste extra ! Ça nous booste encore plus ! J'espère qu'ils reviendront nous voir car malheureusement, il n'y a jamais grand monde dans les tribunes, en général. En tout cas, les personnes que j'ai invitées étaient ravies d'être là. Ils m'ont dit : « c'est ca que t'appelle une petite course ? » (rires).
J'étais vraiment bien lors de cette soirée. J'ai eu de très bonnes sensations. Bon, c'est passé super vite car j'ai enchainé tous les sprints. À chaque fois que le mal de jambe commençait à partir, il était l'heure de recourir ! Du coup, j'avais l'impression de ne jamais récupérer (rires).
En tout cas, avec ce vélodrome de 250 mètres, on retrouve une piste de format "olympique", comme sur toutes sur les compétitions internationales. Du coup, ça ne peut être que bénéfique pour nous. On va pouvoir mieux travailler nos lancements, nos tactiques, tester des braquets, faire des exercices différents que sur une piste de 166 mètres où l'on est limité. C'est l'idéal pour nous permettre d'avoir des repères que l'on pourra retrouver en course.
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Pour les championnats du monde qui auront lieu à Cali, en Colombie (26 février - 2 mars), je suis engagée pour la vitesse par équipes, le 500 mètres et le keirin. Mon objectif est de ne pas rentrer les mains vides. Et surtout, sans regret ! Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte : la chaleur, l'ambiance du public et celle de la compétition.
Après ces Mondiaux, j'aurai quelques jours de repos. J'en profiterai pour rester sur Paris afin de finir ma formation. Ensuite, ce sera la reprise de l'entraînement avec en tête d'aller sur les Grands Prix pour chercher les points nécessaires pour participer aux Coupes du monde de l'hiver prochain.
Sans oublier qu'à partir du 3 mars (au lendemain des "Monde"), tout comptera pour les prochains Jeux Olympiques ! Rio commence maintenant !
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