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Net et sans bavure ! L'équipe de France féminine de rugby n'a pas fait de détails ce mardi pour son deuxième match de la Coupe du monde. À Marcoussis, les Françaises se sont facilement imposées, 55 à 3, face à l'Afrique du Sud, se rapprochant un peu plus des demi-finales de la compétition. Une belle démonstration tricolore tant en attaque qu'en défense, tant en mêlée qu'en touche.
La démonstration tricolore
Cinq jours après le succès inaugural contre le Pays de Galles (26-0), les Bleues, emmenées par une Laëtitia Salles titulaire ET capitaine, ont pu s'appuyer sur leur point fort, le maul, mais aussi sur des mouvements de passes rythmées et une supériorité physique. « On ne peut pas parler d'un sans-faute car il y a toujours des erreurs, tempère toutefois la joueuse du Rugby Club La Valette Le Revest. Mais on a fait une belle entame et on a été en confiance tout le match, tout en gardant les pieds sur terre ».
En effet, les Françaises ont de suite pris à la gorge leur adversaire. « Contre les Galloises, nous avions mis vingt minutes pour trouver nos repères. Mais face à l’Afrique du Sud, nous avons marqué plus rapidement. Après tout dépend de la physionomie du match et de l’opposition, mais hier (mardi), nous étions plus libérées dans notre jeu» continue la capitaine des Bleues. S'il faut douze minutes pour que le camp français marque son premier essai, par Safi N’Diaye sous l’impulsion d’une mêlée à cinq mètres de la ligne d’en-but (5-0, 12e), le reste de la première mi-temps est un récital. Les Bleues, en total confiance, inscrivent pas moins de cinq essais en première période, dont le point de bonus offensif peu après la demi-heure de jeu par Assa Koita (33e).
« Contre l'Australie, les compteurs seront remis à zéro »
En seconde mi-temps, la copie est plus brouillonne. Les Bleues font quelques en-avant et connaissent quelques problèmes d’alignement. « L’Afrique du Sud a mis plus d’intensité en seconde période. C’est une belle équipe qui a su s’accrocher jusqu’au bout. La fatigue nous a poussé aussi à commettre quelques petites erreurs » analyse la talonneuse française. Toutefois, le jeu tricolore n’en est pas vraiment perturbé et l’équipe aplatit quatre fois de plus dans l’en-but sud-africain, signant ainsi un important succès (55-3).. Grâce à cette victoire, les Bleues prennent la tête de la poule C, devant l'Australie.
Samedi soir, l’équipe de France a justement rendez-vous avec les Australiennes pour un match qui s'apparente à un quart de finale. « Chaque match a son importance mais celui de samedi peut nous ouvrir les portes de la demi-finale, continue la joueuse du RCVR. Nous prenons ce rendez-vous avec beaucoup de sérieux. Même si on est première actuellement, rien n'est garanti. Samedi, les compteurs seront remis à zéro».
« Je suis heureuse de faire partie ce cette équipe »
L'équation est simple : si les Françaises veulent être sures d'accéder en demi-finale, elles ne devront pas perdre pour terminer en tête de la poule C et continuer de rêver au titre mondial.Un rêve d'autant plus réalisable que la Nouvelle-Zélande, archi-favorite de la compétition, a été battue par l'Irlande (14-17). « Après la défaite des Néo-Zélandaises, on s’est dit que tout est possible dans cette Coupe du monde. Cela nous encourage encore plus et cela prouve que les nations européennes ont bien travaillé » explique Salles.
L'autre satisfaction de la journée est la puissance du groupe France dans son ensemble. Nathalie Amiel avait fait tourner son effectif (dix changements par rapport au premier match), histoire que tout son groupe foule au moins une fois la pelouse de la Coupe du monde. « On joue tous les quatre jours donc on a un rythme de jeu intense. Il faut faire tourner l’effectif pour faire jouer des filles plus fraiches » explique Salles, qui était absente de la feuille de match contre les Galloises. « Je suis heureuse de faire partie d’une équipe qui a de belles qualités humaines et rugbystiques et c’est avec plaisir que je l’ai représentée » enchaîne la capitaine.
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