Le coup d'arrêt subi la semaine dernière à Chambéry (26-29) n'aura pas eu de conséquence pour le Saint-Raphaël Var handball qui est immédiatement reparti de l'avant. Mais face à l'USAM Nîmes, avant-dernier du championnat, ce fut loin d'être évident. S'ils ont été devant au tableau d'affichage durant une grosse partie du match, les Raphaëlois ont dû attendre les trois dernières minutes pour valider leur victoire (37-34).
Une première période très accrochée
Le début de la rencontre est très équilibré. Les Varois peuvent compter sur un trio Abily-Atlason-Olsen en jambes (huit buts à eux trois dans le premier quart d'heure) mais leurs adversaires, voulant se montrer devant leur nouvel entraîneur, ne lâchent rien (4-5, 9e). Si les Gardois menaient souvent à la marque, une réalisation du capitaine Atlason renversait la vapeur (8-7, 14e). Derrière, Abily place deux coups d'accélérateur qui permettent aux locaux de compter trois longueurs d'avance (11-8, 17e).
On pense alors que Saint-Raphaël va s'envoler. C'était sans compter sur ces Nîmois accrocheurs ... et un arbitrage parfois incohérent. Le public ne s'y trompe pas en sifflant les coups de sifflets intempestifs des deux hommes en gris. Mais l'USAM doit surtout son retour à un Guillaume Saurina en feu. L'homme aux plus de mille buts en D1 remet les siens dans le coup (14-13, 26e). Heureusement pour le SRVHB, Raphaël Caucheteux sort de sa coquille et donne de l'ampleur au score avant la pause (19-16, 30e).
Olsen délivre le Palais à trois minutes de la fin
L'entame de seconde période laisse entrevoir un large succès. Di Panda (34e) puis Garain aggravent rapidement la marque (22-17, 35e). Mais encore une fois, Nîmes ne veut pas mourir sans combattre. Abily est pris en individuel et la formation de Joël Da Silva n'arrive pas à se détacher. Les Gardois reviennent dans le coup (30-28, 49e), de quoi avoir droit à dix dernières minutes tendues. Comme souvent dans les moments chauds, Djukanovic enchaîne les parades de grande classe (51e, 53e). Suffisant pour garder un avantage, même si l'USAM n'est jamais loin (34-32, 56e).
La délivrance interviendra à trois minutes de la sirène. En soixante secondes, Morten Olsen marque à deux reprises (58e, 59e) et donnera jusqu'à quatre buts d'avance à ses coéquipiers. Suffisant pour l'emporter et éviter une déconvenue alors que tous les adversaires directs, hormis Dunkerque, ont gagné. Avant de recevoir à nouveau dans une semaine (Cesson Rennes, 5ème), le SRVHB reste bien accroché au podium.
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