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Saint-Raphaël n'était pas si loin ...

Handball - Division 1

Saint-Raphaël n'était pas si loin ...

Pour la reprise du championnat, Montpellier a remporté le choc de la journée face au Saint-Raphaël Var handball (32-28). Mais les Varois ont rendu la vie dure au leader du championnat, ne cédant que dans les dix dernières minutes.


 Avec 8 buts, Adrien Di Panda a été le meilleur buteur de la partie mais cela n'a pas suffit pour l'emporter.
 Crédit photo : Richard Denis


En déplacement à Montpellier, le leader de la Division 1, le Saint-Raphaël Var handball a pu voir le chemin qu'il lui restait à parcourir pour aller titiller davantage le duo de tête.
Car si l'actuel troisième a fait mieux que se défendre, il lui a manqué des petits détails pour réaliser un très gros coup à l'occasion de la reprise du championnat. Les Raphaëlois, qui se sont inclinés 32-28 au final, regretteront sans doute une mauvaise gestion des deux dernières minutes de la première période (alors qu'ils avaient trois buts d'avance) ou une double exclusion à dix minutes du terme de la partie, moment où ils ne comptaient qu'une longueur de retard.

Abily et Di Panda en feu

Pourtant, ce sont bien les hommes de Joël Da Silva qui ont parfaitement démarré la rencontre, dans la lignée de leur bonne préparation hivernale. Avec comme principales forces de frappe, Sébastien Garain, Adrien Di Panda et Aurélien Abily. Le SRVHB mène rapidement 5 à 2 (5e) avant de connaître un premier coup de mou. Privée de
Matthieu Grébille, l'un de ses deux récents champions du monde, la formation héraultaise fait mieux que revenir et prend les commandes (7-5, 10e). La première parade d'Alexandre Demaille , titulaire dans les cages varoises, fait du bien à ses coéquipiers. Abily, en feu, égalise (9-9, 15e). Dans la foulée, Raphaël Caucheteux, bien pris jusque-là, redonne l'avantage aux visiteurs (9-10, 17e).

Alors que le SRVHB est en infériorité, Abily continue son festival et redonne deux buts d'avance (10-12, 21e). Di Panda n'est pas en reste et l'imite (22e). Très solide défensivement, Saint-Raphaël fait aussi le spectacle à l'image d'un kung-fu parfait entre Olsen et Tomas (26e). Et a même le brin de réussite qu'il faut avec certains tirs héraultais qui heurtent les montants de Demaille. Lynggaard pense mettre les siens à l'abri avant la pause (13-16, 28e) mais l'avantage va complètement se réduire en moins de deux minutes. Le pivot Gaber fait mouche deux fois avant que l'intenable ailier Gajic égalise à nouveau juste avant le buzzer (16-16). Cruel.

Deux exclusions fatales

Le repos n'a pas freiné les ardeurs de Montpellier, qui reprend l'avantage (18-16, 33e). Le SRVHB peut encore compter sur la puissance de Di Panda pour ne pas céder (20-20, 37e). Moins sur Abily en revanche. Touché au genou dans un choc avec Gajic, le numéro 10 raphaëlois a beau serrer les dents, son apport offensif est bien moins efficace qu'en première période. Dans les buts, Demaille multiplie les arrêts et entretient l'espoir, surtout quand Jurka, de son aile, conclut (23-22, 45e).

Le tournant du match aura lieu cinq minutes plus tard. Caucheteux a une balle d'égalisation à 26-26 mais son tir échoue sur le poteau de Siffert (51e). Derrière, Atlason puis Olsen prennent chacun deux minutes, en moins de soixante-quinze seconde. Les Montpelliérains n'en demandaient pas tant (28-25, 53e). L'entrée de Michaël Guigou dynamite l'attaque de Montpellier, qui file alors vers le succès. Toujours troisième du championnat, Saint-Raphaël n'était pas si loin que ça du leader mais a fini par craquer, manquant de justesse dans les moments-clés.


Romain Coupat

 



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