AS83 : L'équipe est actuellement sur une bonne dynamique alors qu'il manque beaucoup de joueuses importantes. Comment l'expliquez-vous ? SH : Je me suis souvent posée la question ces derniers temps mais je n'ai pas vraiment de réponse. Sans doute l'envie de bien faire, de montrer que même si des cadres sont blessées, il reste une équipe. Les jeunes ne se posent pas de questions, elles prennent leur chance. Dans une saison, il y a des moments où ça va mal, des moments où ça va bien. Il ne faut pas trop réfléchir et profiter un maximum quand tout va bien.
AS83 : Les rencontres s'enchaînent alors que l'effectif est assez réduit. Comment gérez-vous la récupération ? SH : Avec un match tous les trois jours, on ne s'entraîne presque pas. C'est pas plus mal car avec les blessées et les filles qui sont à l'école, on n'aurait pas grand monde à l'entraînement. Pour le moment, ça fonctionne plutôt bien.
"À l'aller, on ne se comprenait pas"
AS83 : Vous allez successivement rencontrer Le Havre, Mios et Nîmes, trois équipes qui luttent avec vous pour se qualifier en play-off. Est-ce la période la plus importante de la saison ? SH : Je ne sais pas si c'est la plus importante mais c'est sur que si on perdait ces matchs, ce serait plus que compliqué pour se qualifier en play-off. En revanche, si on faisait un carton plein, on serait rassuré pour la fin de saison.
AS83 : Samedi, vous vous déplacez au Havre qui s'était largement imposé à Toulon au match aller (18-30). Qu'est-ce qui avait fait la différence ? SH : C'était le début du championnat, il y avait pas mal de nouvelles joueuses et on n'arrivait pas à jouer ensemble, à se comprendre. On avait que des individualités, pas encore de collectif. Le match aller s'est joué là-dessus. Aujourd'hui, c'est l'inverse, on a un gros collectif, moins d'individualités et ça marche. Actuellement, Le Havre a une ou deux blessées, à nous d'en profiter. Ça va être compliqué car il faut aller jouer là-bas, c'est un voyage éprouvant. En face, c'est très tactique, ça analyse beaucoup l'adversaire et elles ont une excellente gardienne. Après, elles ont aussi beaucoup d'étrangères et ça peut être un soucis de communication et d'adaptation.
AS83 : Vous avez joué deux saisons au Havre (de 2004 à 2006), quels souvenirs en gardez-vous ? SH : De mauvais souvenirs. Je ne m'entendais pas avec les dirigeants.
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