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AS83 : Quelques heures après le match nul contre Mios Biganos, quel est votre sentiment sur ce résultat ?
JG : Un peu déçue. C'est vrai que la première mi-temps était mauvaise, il y a eu un écart de 7 buts à un moment donné et on a su revenir, c'est bien. Mais on réussit à faire le plus dur, on repasse devant en menant même de 2 buts et en fin de match, on a eu du mal à gérer les ballons. Du coup, je pense que c'est Mios qui fait un bon résultat car nous étions en position de force sur la fin. Est-ce dû à l'absence des joueuses cadres ? Peut-être. Il y avait un peu de stress, un peu de fatigue aussi.
AS83 : À titre personnel, vous avez réalisé une grande performance en marquant 11 buts.
JG : Oui, c'est une grosse satisfaction, je suis contente de moi. J'ai remporté mon duel avec la gardienne. Mais j'aurai préferé marquer moins de buts et qu'on gagne le match.
"Nîmes, un club que j'aime beaucoup"
AS83 : Samedi, vous rencontrez Nîmes au Palais des Sports de Toulon. Est-ce une rencontre à quitte ou double pour le TSCVHB ?
JG : On est à 5 matchs de la fin, je n'ai pas fait tous les calculs mais c'est clair qu'il faut absolument gagner. Nîmes est une équipe de haut de tableau, elles sont devant nous donc forcément il faut prendre des points. Si on ne les bat pas, ce sera plus que délicat pour les play-offs.
AS83 : Vous avez été formée à Nîmes. Quels souvenirs gardez-vous de ce club ?
JG : J'y suis resté longtemps (NDLR : 7 ans), c'étaient mes plus longues années dans un club donc forcément, c'est un club que j'aime beaucoup. En plus, ça s'est bien terminé puisque je suis parti par choix personnel. Là-bas, les équipes ont des valeurs d'agressivité, de combat.
AS83 : Au match aller, les Nîmoises vous avaient posé beaucoup de difficultés.
JG : Oui, elles nous avaient mis une taule (19-28). On était dans un cercle vicieux, une période où rien n'allait. Maintenant, ça va mieux, on a relevé la tête, faudra le démontrer samedi. Personnellement, je garde un très mauvais souvenir de ce match. J'avais été en échec au tir face à Nicky Houba, avec qui j'ai joué l'an passé à Arvor.
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