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Jeanne-Marie de Torres fait le point (1/2)

Handball Femmes - LFH

Jeanne-Marie de Torres fait le point (1/2)

Alors que son équipe fanion débutera mercredi la Coupe de la Ligue, la coprésidente du Toulon Saint-Cyr Var handball nous a parlé de l'actualité de son club. Première partie de l'entretien ce lundi.

 

Jeanne-Marie de Torres Perrine Paul présidentes Toulon Saint-Cyr 2013Le bilan sportif de l'équipe première
"Cette année, on a accumulé les problèmes, les bobos et les mauvais résultats. C'est comme ça, le sort est contre nous et on attend que ça passe. Tant que mathématiquement, il est possible d'accéder aux play-offs, on va y croire. Et puis on peut très bien aller en finale de la Coupe de France. C'est clair que je ne pensais pas qu'on se trouverait dans cette situation mais bon, on fera ce qu'on peut pour la fin de saison. Ça nous a permis de voir nos jeunes en équipe première et ça, c'est une fierté."

Les coupes nationales
"On ne peut pas dire qu'on fait l'impasse sur la Coupe de la Ligue car on joue toujours pour gagner mais ça va être dur. On va à Paris sans Germany, Mwasesa, Helgesson et Gnabouyou qu'on préfère préserver pour la fin de saison. Par contre, la Coupe de France est un vrai objectif, même si la demi-finale est dans deux mois. On ne sait pas encore si on jouera le vendredi ou le samedi mais on organise quelque chose avec le club affaires et j'espère qu'il y aura au moins un bus de supporters qui montera à Dijon, ce serait le minimum."

L'absence de joker
"On aurait pu faire signer un joker mais prendre une joueuse pour prendre une joueuse, je n'en voyais pas bien l'intérêt. Il fallait quelqu'un d'un bon niveau et efficace immédiatement. Encore fallait-il le trouver. Il y avait aussi une donnée économique. Bon, on a préféré donner du temps de jeu aux jeunes. C'est un choix timide, peut-être, mais je l'assume."


La santé financière du club
"Comme c'est le cas en France et en particulier dans le sport féminin, la situation économique n'est pas au beau fixe et on s'attend à quelques complications dans les budgets. On ne passera pas devant la commission nationale de contrôle de gestion (CNCG) comme l'an passé (NDLR : le TSCVHB était l'un des seuls clubs de LFH aux finances saines). Les transports, les hôtels, les salaires, tout augmente. Le centre de formation nous coûte aussi de l'argent, même si, à terme, il va nous permettre de faire des économies. Le budget, c'est très difficile donc il faut rester prudent."

R.C.


 

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