| Handball Femmes - LFH |
Alexandra Bettacchini : "Il nous faut un gros déclic" |
Quelque peu désabusée par la mauvaise passe de son équipe, la gardienne de Toulon Saint-Cyr ne compte pas baisser les bras avant de recevoir Besançon mercredi au Palais des Sports.
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AS83 : Dans quel état est l'équipe après la lourde élimination à Dijon en demi-finale de Coupe de France ? AB : On essaie de trouver des explications mais on n'y arrive pas. À l'entraînement, ça se passe bien, en match, on se dit que ça va aller mais au final, on perd de 13 buts contre une équipe largement à notre portée. Comme on a perdu beaucoup de matchs, on n'a plus forcément confiance en nous et on baisse les bras dès qu'on est mené au score. Ce n'est pas une question d'envie car tout le monde connaissait l'enjeu du match et voulait aller à Bercy. En Coupe de France, ça passe ou ça casse. Là, ça a cassé car on est tombé sur une équipe de Dijon très bonne en défense, accrocheuse, qui nous a pris à la gorge, ce qu'on ne sait pas faire. Elles nous ont marché dessus. AS83 :Est-ce facile de se remettre dans le bain du championnat et la course au maintien ? AB : On n'a pas le choix de toute façon, on est au pied du mur. On craint forcément le pire, même si on a encore quelques points d'avance et qu'on a notre destin en mains. Mais vu comment on joue depuis deux matchs, il nous faut un gros déclic, et j'espère qu'on va l'avoir mercredi, pour se remettre à gagner. Après, au handball, chaque match est différent. On a vu tout le monde peut battre tout le monde. D'ailleurs, Besançon s'est lourdement incliné contre Dijon alors que c'est une équipe largement supérieure. "Pas envie de partir" AS83 : Une victoire contre les Bisontines vous rapprocherait du maintien. AB : C'est vrai que ce serait quasiment en bonne voie. L'idéal pour nous serait que Nice batte Dijon également. Mais on n'a jamais battu Besançon cette saison alors ça nous rajoute une pression supplémentaire. AS83 : Un petit mot sur votre récente prolongation de contrat et votre entente avec l'autre gardienne de l'équipe, Jackie Oliveira ? AB : J'ai eu des opportunités de partir mais j'en avais pas envie. Je suis bien ici. Je suis chez moi, dans un milieu qui me convient, dans une équipe qui me convient. En plus, j'ai une super complicité avec Jackie, que ce soit à l'entraînement ou en match. On se complète bien. Quand il y en a une qui est en-dessous, en général, l'autre relève le niveau. Il n'y a pas de guerre entre nous, à savoir qui joue le plus, qui joue le moins. Et c'est une super fille. |
| Romain Coupat |
