Delphine Fourmillier (ailière, La Garde) : « Ce n'est pas du tout un hold-up car on a su rester lucide jusqu'à la fin, contrairement à Toulon. Elles ont pété les plombs quand elles ont eu des décisions contre elles au lieu de se remobiliser. Alors oui, elles ont été souvent devant au score mais on n'était jamais loin. On a retrouvé l'état d'esprit du début de saison, en jouant sans rien lâcher. Même si on n'était que neuf sur la feuille de match, tout le monde a répondu présent. C'est super car on s'est sans doute maintenu ».

La Garde « n'a rien lâché »

Aurélie Andrieux (pivot, La Garde) : « Jusqu'au bout, on n'a rien lâché, malgré un effectif très réduit. On a retrouvé la gnac qu'on avait perdu ces derniers temps. Ça fait du bien. Je pense qu'il y a eu un affolement de leur part quand on a commencé à recoller et qu'au lieu de se battre, elles sont sorties du match en s'en prenant à l'arbitre. Tant mieux pour nous car on avait bien besoin de cette victoire. Mathématiquement, on a sans doute sauvé nos fesses (rires) donc très très satisfaite ».

Thiero : « Que voulez-vous faire à une sur le terrain ? »

Simone Thiero (ailière, Toulon Saint-Cyr) : « Que voulez-vous faire quand on se retrouve à une joueuse sur le champ ? C'est n'importe quoi ! On ne peut pas jouer à un sur le terrain, ce n'est pas possible ou alors faut m'expliquer. Ces deux minutes successives, ça a complètement changé le match. C'est rageant car notre collectif était vraiment au-dessus ce soir ».