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AS83 : Jean-Louis, pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours d'entraîneur ?
JLL : J'ai commencé à entraîner à Hyères, chez les garçons. Pour ce qui est des féminines, j'ai dirigé l'US Crauroise (2005-2009) et l'AS Cannes (2011-2013). À chaque fois, on est monté de Nationale 1 en Division 2. Et depuis un an, j'étais à Plan-de-Cuques (N1), qui jouait aussi la montée en D2. J'ai été l'entraîneur du Pôle Espoirs de Hyères pendant plus de dix ans, j'ai aussi entraîné chez les garçons (il est passé notamment par La Seyne et l'AMSL Fréjus) et je suis également consultant technique pour des fédérations.
« On n'a pas besoin de se présenter »
AS83 : On vous imagine content de revenir dans le Var.
JLL : Ah bien sûr. C'est une grosse satisfaction. La Garde m'a proposé cette opportunité et je l'ai saisie de suite.
AS83 : En plus, vous allez retrouver des filles que vous connaissez déjà.
JLL : C'est vrai qu'à deux ou exceptions, j'ai déjà entraîné toutes ces joueuses, que ce soit à La Crau ou au Pôle Espoirs. L'avantage, c'est qu'on n'a pas besoin de se présenter (rires). Mais pour la plupart, c'était il y a dix ans donc les filles ne sont plus les mêmes qu'à 17-18 ans.
AS83 : Quand vous étiez entraîneur de Plan-de-Cuques, vous étiez dans la même division que le HBG. Quel regard portez-vous sur cette équipe gardéenne ?
JLL : De l'extérieur, le parcours n'est pas à la hauteur du potentiel que peut dégager le groupe. Maintenant, il faut voir ce qu'il s'y passe à l'intérieur. Si l'entraîneur précédent est parti, c'est qu'il y a des raisons. C'est donc aux filles de faire les efforts pour relancer la machine. Si je peux apporter quelques chose en plus, c'est bien, mais ce sont les joueuses qui doivent agir. Naturellement. Vous savez, il y a une formule que j'utilise souvent : "on a les résultats que l'on mérite". Donc si elles en sont là, si elles n'ont gagné que cinq matchs sur quatorze, c'est qu'elles le méritent.
« Ce sont les joueuses qui doivent agir »
AS83 : On vous sent déjà bien investi dans cette opération maintien.
JLL : Bien entendu. Trois mois, c'est court mais on a un peu de temps pour préparer le match important à Toulouse fin mars. Je ne mets pas de côté la prochaine rencontre contre Bouillargues *, l'une des meilleures équipes de la division, même si on sait que ça va être très dur. Ce match va surtout me donner des indications sur le groupe, ça va me permettre de faire un état des lieux. Car sportivement, l'objectif réel, c'est bien Toulouse, qui peut être décisif dans l'optique du maintien. De toute façon, il ne faudra pas en gagner cinquante, juste deux ou trois. Mais pour ça, il faudra montrer autre chose que ce qu'elles ont montré depuis le début 2015.
* le 7 mars à La Planquette
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