AS83 : Laurène, avant d'évoquer le match à Nantes, un petit mot sur ta récente prolongation de contrat. LC : Je suis très contente d'avoir resigné deux ans. C'est mon club de toujours donc c'est forcément particulier. C'est aussi un voeu par rapport à mes études puisque je souhaite continuer le double parcours que j'ai commencé quand j'étais au centre de formation. Pouvoir voir sur le long terme, ça m'enlève un poids. Mais c'est difficile de savourer vraiment car je suis bien focalisée sur la fin de la saison régulière et notamment le match de Nantes.
« Il ne faudra pas se poser de questions »
AS83 : Et comment vous sentez-vous à quarante-huit heures de cette rencontre capitale pour une qualification en play-offs ? LC : On a toutes hâte de jouer ce match. On connaît l'enjeu, l'importance. C'est comme une finale. Il n'y a pas de favori ni d'outsider. Les deux équipes vont toute faire pour continuer l'aventure. Ça va juste être soixante minutes de combat, où il ne faudra pas se poser de question. À nous d'être au rendez-vous. Même si on sera chez elles, on va essayer d'imposer notre rythme. On a un projet de jeu, qu'on va tenter de respecter. Le hand, c'est notre sport, notre passion. Par le jeu, on peut prendre du plaisir et enlever la pression qu'il y a.
AS83 : C'est la rencontre le plus importante de l'année pour Toulon Saint-Cyr ? LC : En soi, oui, même si on ne peut être que fautives de jouer notre saison samedi car on s'est manquées sur certains matchs. C'est dommage car ça nous met dans cette situation. Maintenant, il n'y a plus de calculs à faire si on veut aller en play-offs. Ça peut paraître futile comme discours mais il faut gagner. On n'a plus le choix.
« Trouver l'osmose parfaite »
AS83 : S'appuyer sur des joueuses d'expérience comme Alexandra Bettacchini ou Marie-Paule Gnabouyou, ça aide une jeune comme toi dans un match avec un tel enjeu ? LC : Bien sûr, ça compte ! Après, je considère que tout le monde apporte sa pierre à l'édifice. Il y a certes l'expérience, mais la jeunesse, ça fait du bien aussi. Ce qu'amènent les étrangères également. Chacune, à un moment du match, aura une carte à jouer. Il faut juste qu'on trouve l'osmose parfaite pour gagner.
AS83 : Après un mois de janvier chargé, vous n'avez disputé que quatre rencontres officielles en deux mois. Le manque de rythme peut-il être une contrainte dans cette dernière ligne droite ? LC : C'est toujours contraignant de ne pas jouer pendant trois semaines mais ce sont les aléas du calendrier. On en a profité pour faire une bonne préparation, jouer quelques matchs amicaux et bien ressouder le groupe. On ne s'en servira pas d'excuses en tout cas.
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