AS83 : Stéphanie, dans quel état d'esprit se trouve le groupe après la défaite à Nantes ? SD : On est dans la frustration. Quand tu mènes de trois buts à la mi-temps et que tu perds de trois buts, tu te demandes forcément "que s'est-il passé ?". On avait tout pour gagner ce match. Ça nous a fait très mal car maintenant, on est dépendantes du résultat entre Nice et Nantes. C'est toujours frustrant.
« Dans la frustration »
AS83 : Le fait d'avoir un meilleur goal-average particulier que les Nantaises *, c'est tout de même une petite satisfaction ? SD : Absolument pas. On peut dire que c'est un moindre mal dans le pire du pire du pire des cas mais on ne s'en contente pas. En gagnant, on serait déjà en play-offs, vu que Metz a battu Le Havre dimanche, et on aurait pu jouer un match tranquille. Là, on est d'abord dans l'obligation de gagner contre Dijon puis de prier pour que Nice gagne contre Nantes. Heureusement, les Niçoises sont plutôt performantes à domicile donc ce n'est pas impossible.
« On essaie de trouver un brin de positivité »
AS83 : On sent que tu n'es pas abattue et que tu y crois encore. SD : Bien sûr. On essaie de trouver un brin de positivité. Comme nous l'a dit le coach (Thierry Vincent), on a 72 heures pour y croire. Il reste un match et il faut bien garder espoir. Et puis, quand bien même on serait éliminées, il y a une place de classement à aller chercher. Donc quoiqu'il arrive, on doit battre Dijon. Car si on joue les play-downs, autant les commencer avec quatre points. Il ne faut pas négliger ça.
* à l'aller, Toulon Saint-Cyr s'était imposé 26-23 avant de s'incliner 27-34 au retour. Grâce à un plus grand nombre de buts marqués à l'extérieur, les Varoises ont un meilleur goal-average particulier.
|