Audrey Deroin (ailière, Toulon Saint-Cyr) : « Elles ont été plus fortes que nous, on aurait même pu perdre de dix buts. On a perdu beaucoup de duels avec la gardienne, ça nous a fait très mal. C'est dommage car défensivement, on était pas mal pendant une bonne partie du match. Heureusement, on a relevé la tête dans les dernières minutes et pansé les plaies. On a une semaine pour bosser et remonter. On va y aller avec la rage au ventre, on va lâcher les crocs. Cinq buts, c'est quoi dans une vie ? On peut le faire, j'y crois à fond. Je suis sûre que ça va le faire. Je suis sûre que je rejouerai au Palais avec Toulon Saint-Cyr. Je ne peux pas finir mon aventure de quatre ans avec Toulon sur ce match-là ».
« Sous perfusion à la fin du match »
Thierry Vincent (entraîneur, Toulon Saint-Cyr) : « On était mort à la 55ème et on est sous perfusion à la fin du match. On a été dominé dans l'impact physique et tactiquement et surtout, on a eu trop d'échecs au tir. Ça nous a fait mal au moral. C'est dommage car je trouve qu'on a pas trop mal défendu. On a peut-être pas assez mesuré l'aspect psychologique de cette rencontre. Le Palais était plein, c'est magnifique, mais il pèse aussi sur les épaules. Ce soir, je ne miserai pas grand chose sur notre qualification mais en sport, tout va très vite. Il nous reste un petit espoir. On va travailler, analyser ce qui n'a pas été. On est capable de faire ça mais il faudra montrer autre chose car Le Havre a été largement meilleur ».
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